-
J’annonce l’amour à ces gens-là. Par Lionel Degouy.
Depuis deux jours, les choses avancent avec une certaine assurance, voire une certaine aisance. Ce sont dix-huit militaires d’active qui cette fois nous traitent de vendus à la face de la Nation. Nous qui parlions de paix des âmes en dénonçant « l’appel des généraux » du 21 avril 2021 sommes désormais traités de collabos, alors même que ceux-ci sont appelés « résistants ». De la première heure, puisqu’il est fait référence dans la seconde tribune à l’année 1940. Rien de moins. Et avec tout l’aplomb qui les caractérise dorénavant ! Prenant mon courage à deux mains, j’annonce l’amour à ces gens-là. Pour bien faire il n’aurait pas fallu parler de ces généraux, les oublier.…
-
Une utopie de l’amour du prochain : 1946. Sans Zemmour, ni Onfray. Par Lionel Degouy.
Qu’il est étrange, ce temps de folie douce où plus rien n’a de valeur. Nous avons tout et nous ne prenons rien. Nous disposons à loisir de la folie d’amour, de ce soleil, de ce doux vent qui glisse sur notre peau. Mais nous ne prenons rien. Nous ne prenons ni la folie d’amour, ni le soleil, ni le vent, ni la lune ou les étoiles. Alors même que nous sommes sur Mars, cette planète qui ne cesse pas de nous faire rêver. Nous contemplons l’univers à la fenêtre de notre système solaire, mais nous ne voyons plus notre bonheur. Il est clair que, dans ces conditions, promettre, c’est mourir.…