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Les ventres de nos mères. Par Lionel Degouy.
Qu’ont-ils donc fait de 68 ? De tout cet avenir. De toute cette espérance qui me vit naître. Qu’ont-ils donc à cracher sur leur jeunesse ? Qu’a-t-il pu se passer durant ces cinquante-deux dernières années ? Certainement pas la liberté des peuples. Pas même du nôtre. Tant il est vrai que ce n’est pas la liberté qui tue les peuples et les nations ; mais l’oppression. J’en pleure souvent de voir jaillir toute cette haine, tout ce rejet de l’autre, de l’étranger – toujours lui – du différent. On connaissait la chanson, mais elle devient rengaine mortelle ou assassine. Disons les choses en vérité : il n’y a plus d’espoir…
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J’annonce l’amour à ces gens-là. Par Lionel Degouy.
Depuis deux jours, les choses avancent avec une certaine assurance, voire une certaine aisance. Ce sont dix-huit militaires d’active qui cette fois nous traitent de vendus à la face de la Nation. Nous qui parlions de paix des âmes en dénonçant « l’appel des généraux » du 21 avril 2021 sommes désormais traités de collabos, alors même que ceux-ci sont appelés « résistants ». De la première heure, puisqu’il est fait référence dans la seconde tribune à l’année 1940. Rien de moins. Et avec tout l’aplomb qui les caractérise dorénavant ! Prenant mon courage à deux mains, j’annonce l’amour à ces gens-là. Pour bien faire il n’aurait pas fallu parler de ces généraux, les oublier.…