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Poème de Barbara Bigot-Frieden. Du recueil Silence Saudade.
Aux parois Des palais toquent Nos langues mortes Et qui s’enrhument je-te-parle-en-vain je-te-parle-en-verve-qui-ne-sait plus en-veines-qui-dilatent les-deux-de-plus-qui-ne-s’aiment plus L’écluse cède Et tu t’exhumes Le long des joues Le sel tourne, vire à L’agrume Les pales raclent Les cailloux