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Nous sommes tous coupables. Le coup de gueule de François Milhiet.
Gestion désastreuse de la crise des gilets jaunes, de la pandémie, autisme sur la retraite, et aujourd’hui « circulez il n’y a rien à voir » avec aucune remise en question du gouvernement. Je parle depuis longtemps de la violence institutionnelle, envers les handicapés, les personnes âgées, les pauvres, les sans dents… Les citées et leurs habitants cumulent les discriminations institutionnelles en plus de celles liées à leurs origines et les autres violences (drogue, trafics, vols, violence physique, racket…). Je vois les hommes et femmes politiques s’écharper sur les plateaux TV, en rejetant systématiquement sur les autres les responsabilités. Mais aucun mea culpa. Nous sommes TOUS coupables à travers nos votes en…
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L’étranger, ou mon frère, cet autre. Par François Milhiet.
L’étranger, l’autre que moi L’étranger, à y réfléchir, un mot que je trouve ambigu, car souvent utilisé péjorativement lorsqu’il porte en lui les prémices de l’exclusion ! Il définit quelqu’un appartenant à une autre nation, à une autre famille, ou tout simplement à un autre groupe ou communauté. Cet étranger est-il à ce point étrange qu’il faille à tout prix définir et qualifier sa différence ? Quelque part cela n’est-il pas choquant de l’exclure a priori en le définissant de cette façon ? Étrange vient du latin extraneus qui signifie en dehors de l’ordinaire, ce qui m’amène à dire que, cet être étrange, devrait plutôt être quelqu’un d’extraordinaire, de par…
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Les évasions furtives de François Milhiet.
En dehors de la nécessité de prendre soin les uns des autres, à mes yeux, seuls l’humour, la création de l’artiste et les textes du poète désabusé face à la noirceur du monde sont sérieux. Le reste ne m’intéresse guère sauf ce qui relève du moment présent et qui dans une forme de méditation nous fait oublier le monde et notre condition. L’agape, la philia, l’éros, la storgê en sont des dignes représentants. Une balade, un beau paysage, une belle musique, me conviennent aussi parfaitement. Et lorsqu’on arrive, sur un court et magique instant à en réunir plusieurs alors quel bonheur !