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De ces deux choses il ne demeure rien. Par Lionel Degouy.
De ces deux choses il ne demeure rien : l’existence est défunte tout autant que l’idée. La guerre est arrivée. Totale. Il n’y avait pas grand-chose à faire. Pas grand-chose. Pour le moins faut-il penser que nous étions nombreux à la prévoir, sans pouvoir aucun pour l’arrêter à temps. Mais s’il faut dire la lassitude des sentiments de paix, n’annonçons pas pour autant leurs faiblesses. Cela malgré le fait que le néant demeure au rang des intrigants échanges du monde à venir, celui qui verra notre fin. Et rien ne viendra nous rassurer ; il serait inutile d’espérer. Comme il est inutile de dire ce que chacun vécu de ces…