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J’annonce l’amour à ces gens-là. Par Lionel Degouy.
Depuis deux jours, les choses avancent avec une certaine assurance, voire une certaine aisance. Ce sont dix-huit militaires d’active qui cette fois nous traitent de vendus à la face de la Nation. Nous qui parlions de paix des âmes en dénonçant « l’appel des généraux » du 21 avril 2021 sommes désormais traités de collabos, alors même que ceux-ci sont appelés « résistants ». De la première heure, puisqu’il est fait référence dans la seconde tribune à l’année 1940. Rien de moins. Et avec tout l’aplomb qui les caractérise dorénavant ! Prenant mon courage à deux mains, j’annonce l’amour à ces gens-là. Pour bien faire il n’aurait pas fallu parler de ces généraux, les oublier.…
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On ne va pas vous mentir. Par Lionel Degouy.
On ne va pas vous mentir : AlterCogito.fr est un journal politiquement violent, puisqu’il prône la liberté, l’égalité, la fraternité, dans l’amour féministe et ce qui le suit par nature : un humanisme débridé, déchainé, laïc. Il est chrétien pourtant. Et nous sommes bien fiers de garder en nous-même la force extrême de l’amour fou, bien en face de la connerie notoire qui envahit le monde. Pourtant, Seigneur, que les femmes sont belles…
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On va s’aimer. Par Lionel Degouy.
On va s’aimer. C’est sûr. Et pour toujours. Un jour. Un jour de grand soleil, un jour de pluie. Un jour de guerre, un jour de paix. Un jour de haine. Un jour de peine, un jour de joie. Pour que nous soyons bien convaincus de l’infernale beauté du monde qui nous est offert. Mais aussi du monde qui vient. Celui qui sans détours vaincra. Ne serait-ce que pour l’amour du beau. Un jour. Un jour, et pour toujours, on va s’aimer : qu’il est facile de simplement bien formuler la vérité ! Cette absolue vérité : l’amour comme chemin, l’amour comme fin. C’est bien ici la seule échappatoire, vraiment…
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Puisqu’au final on aime ou pas les femmes. Par Lionel Degouy.
Lorsque vers l’âge de trente ans, vingt ans, beaucoup plus tôt, peut-être, pour les élus, se posent la question réelle du suicide, ou plus exactement du choix entre la vie, la mort, nous ne pouvons plus nous défaire de l’idée que la mort est bien tranquille parfois : il est déjà trop tard, nous ne sommes plus à même de décider de tout, de rien. Je vis déjà dans cette hypocrisie. Celle de celui qui en réalité croit en l’enfer. J’ai aimé. Beaucoup. Souvent. Toujours. Mais je ne saurai jamais vraiment comment font les filles pour travailler nos corps et nos âmes avec une telle puissance. Isabel. Voilà toujours comme un…
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L’oppression. Par Lionel Degouy.
Deux mondes s’affrontent, et c’est terrible. L’oppression devient la règle. Personne ne semble l’imaginer ainsi, mais c’est l’amour contre la haine et l’autre n’est plus rien. On peut y glisser des évidences débiles, des jugements quasiment pathologiques de mépris du différent, rien n’y fait : on est haïs. Et on haït tant l’amour parfois que rien n’est plus tenable, rien n’est plus, nulle part, autre chose que ce désarroi totalement affligeant : il faut la guerre. Et pourtant si j’ai peur, ce n’est que très rarement pour moi, mais bien pour ces gamins, ces jeunes que l’on laisse là, sur le bord du chemin. Des gamins qui ne prendront jamais…